la peche au maroc
la peche au maroc
Le
Maroc dispose de deux façades maritimes sur l'Océan Atlantique et la
Mer Méditerranée s'étendant sur une longueur de plus de 3.500 kms.
Les côtes marocaines contiennent une richesse halieutique très
importante. L'institution de la Zone Economique Exclusive (ZEE) de 200
miles marins a porté la surface maritime sous juridiction nationale
au-delà du million de Km2.
La stratégie appliquée à cette
branche d'activité s'est matérialisée, notamment par la mise en place
de dispositifs administratif, juridique et financier appropriés qui ont
permis au secteur de renforcer ses capacités et ses moyens de mise en
valeur du patrimoine maritime national.
Ainsi, l'ensemble de ces
mesures a permis la modernisation progressive de la pêche côtière et
artisanale, la constitution d'une jeune flotte de pêche hauturière
performante, la promotion et la modernisation des industries de la
pêche, l'expansion de la flotte de commerce national et
l'intensification de la recherche scientifique marine et de la
formation maritime.
Avec une flotte de 3000 navires et une
infrastructure portuaire en pleine expansion, le Maroc est le plus
important producteur et exportateur des produits de la mer en Afrique
et dans le monde arabe.
Le secteur des pêches maritimes représente
dans la balance commerciale 15% de la valeur totale des exportations et
55% de la valeur des exportations agro-alimentaires et emploie plus de
200.000 personnes. La valeur annuelle des exportations des produits de
la pêche est estimée à plus de 600 millions de dollars.
LA PRODUCTION
La
production totale de la pêche a atteint 625.195 tonnes en 2002, contre
852.048 tonnes en 1995 .Cette baisse de la production s'explique par le
système rigoureux des arrêts biologiques imposé aux flottes nationales
et étrangères.
PRINCIPAUX PORTS DE PECHE :
Agadir,
Tan-Tan, Essaouira, Safi, El Jadida, Casablanca, Mohammédia, Rabat,
Kénitra, Larache, Tanger, El Hoceima, Nador, Laâyoune, Dakhla.
LA FLOTTE
- Nombre de bateaux: 2.973 unités
- Pêche côtière :2.564(72.148 TJB)
- Pêche hauturière: 462(152.417 TJB)
LES ACCORDS DE PECHE
La
recherche d'une exploitation halieutique plus rationnelle a conduit à
la conclusion, sur de nouvelles bases, d'un accord de pêche d'une durée
de 4 ans avec l'Union Européenne.
Cet accord prévoit une
réduction graduelle de l'effort de pêche de la flotte communautaire,
modulée selon les différents types de pêches.
Il inclut
également des incitations pour le débarquement des prises dans les
ports nationaux ainsi qu'un renforcement des contrôles en vue d'un
meilleur suivi de l'évolution du stock marin. S'agissant de la
contrepartie financière de l'accord, l'Union Européenne s'est engagée à
verser une compensation financière de 355 millions d'écus et à
consentir des concours accrus pour le développement du secteur.
L'accord
de pêche avec la Russie a été également renouvelé pour une durée de
trois ans. Il autorise 28 navires russes à pêcher dans les eaux
nationales dans la limite de 200.000 tonnes d'espèces pélagiques au
cours de la première année, les quotas pour les deux années suivantes
devant être établis en fonction de l'état des réserves marines.
Pour davantage d'informations, consultez :
Le site du Département des Pêches Maritimes
Le site de l'Office National des Pêches
Le salon de la pêche à Agadir
agadir vit de la pêche, (et des cultures de la vallée du sous massa) bien plus que du tourisme.
Le premier port sardinier mondial envoie des bateaux pêcher très loin
au large des côtes marocaines, et se heurte à la concurrence des
bateaux-usines japonais qui ont signé des contrats d’exploitation (de
décimation ?) des ressources halieutiques avec quelques grands pays
africains, comme la Mauritanie (en échange de l’autoroute qui va
jusqu’à Nouakchott).
C’est donc normal que la ville soit le siège du Salon de la Pêche et de la Valorisation des Produits de la Mer Agadir Fish Morocco 2009 qui a vient d’avoir lieu.
Un des sujets importants sera le projet du parc Halieutique d’Agadir, Haliopolis.
Ce nouveau projet est celui d’un grand parc halieutique, qui
donnerait donc à Agadir une capacité de production
d’élevage.
Le poisson d’élevage n’est pas obligatoirement une panacée à la pêche.
Il est souvent nettement plus fragile, difficile à élever, à cause de
la concentration des poissons, mais quelques espèces ont pu être
adaptées avec succès.
C’est de toute façon un passage obligé aujourd’hui, car si nous
continuons à pêcher au même rythme, en descendant de plus en plus
profond, comme nous le faisons, dans 50 ans, les mers auront perdu la
plupart de leurs poissons, et ce de façon irrémédiable.
La valorisation des produits de la pêche
Le Maroc souhaite se développer dans ce sens. Plutôt qu’être un
producteur “brut”, il faut améliorer les techniques, la qualité du
produit, et y mettre de la valeur ajoutée. En clair, prévenir à
l’avenir la diminution des revenus liée à la diminution des ressources
en orientant différemment la filière.
Or la pêche au Maroc est encore, en dehors d’Agadir, et
peut être de safi très artisanale. Les petites barques
colorées des pêcheurs d essaouira ou el jadida rapportent
une pêche vivrière qui se vend immédiatement sur
les marchés
(ou qui se déguste dans les grillades près des ports,
pour le plus
grand bonheur des touristes).
Dans le domaine de la pêche comme ailleurs, le Maroc est de plus en plus “à deux vitesses”.
Les mots du poisson au Maroc
Curieusement, dans beaucoup de langues, les noms de poissons sont
parmi les plus difficiles à traduire. En français, par exemple, la même
espèce pourra avoir des noms différents selon les lieux où elle est
pêchée, ou l’état dans lequel elle se trouve. Et à l’inverse, le même
nom, dans deux endroits différents, pourra désigner un poisson
différent.
Alors que quelques noms de poissons viennentde l arabe, comme par exemple le thon et l’albacore,
les noms utilisés sur le marché d’Agadir ou de Safi viennent pour
beaucoup de l’espagnol, car ce sont ces derniers qui sont à l’origine
de l’organisation de la pêche.
En dehors de quelques poissons universellement connus, la sole, la
sardine, le thon, la raie, j’achète beaucoup “à l’oeil”. J’ai appris le
nom du Saint Pierre, qui est “le poisson de Moïse” (El Hout Moussa), et
la feuille de laurier qui l’assaisonne est quant à elle la feuille de
Moussa.
La reine des eaux douces, c'est bien évidemment la truite. On la pêche dans les oueds, et ça devient vraiment du sport dans les gorges. Brochets, black-bass, perches, sandres, gardons, carpes, anguilles et barbeaux prolifèrent dans les lacs. (Ouverture en mai-juin selon les espèces.) Sars, loups, mulets, daurades, pageots abondent en Atlantique et en Méditerranée. La pêche sous-marine sur tout le littoral méditerranéen est un enchantement. Plusieurs ports sont équipés pour la pêche au gros Dakhla dans le Sahara, Mohammedia près de Casablanca... Thons, espadons, marlins, mérous et barracudas se défendront vaillamment.
Pêche au gros
A moins de 60 kms au Sud de Rabat, le port de Mohammedia est parfaitement équipé pour la pêche au gros. Les prises sont constituées de thons, espadons, marlins, mérous et barracudas.