Ingrédients
- 1 kg de semoule de couscous moyenne
- 1 poulet de 1,5 kg
- 2 oignons
- 2 tomates
- 250g de potiron
- 1/2 chou vert
- 3 carottes
- 3 navets
- 3 courgettes
- 1 poignée de pois chiches
- 100g raisins secs
- 1 dose de safran, 1 cuillère à café de gingembre
- 15cl d'huile de table
- 75g de beurre
- sel et poivre
Préparation
Trempez les pois chiches la veille. Égouttez et réservez.
Dans la partie basse du couscoussier, mettre le poulet coupé en morceaux, , les oignons coupés en lamelles, les tomates coupées en petits morceaux, l'huile , le safran, le gingembre, le sel et le poivre.
Faire revenir le tout puis ajouter 2 litres d'eau et porter à ébullition. Laisser cuire 10 min. Rajouter les légumes coupés selon leur temps de cuisson; en premier le chou, les carottes, les navets, laisser cuire 10 min, puis rajouter les courgettes et les raisins secs et laisser cuire 10 min en plus.
Mélanger la semoule avec 2 c. à s. d'huile puis mouiller avec un peu d'eau bouillante. Laisser la semoule absorber l'eau puis la placer dans la partie haute du couscoussier jusqu' à ce que la vapeur traverse les grains. Répéter cette opération une deuxième fois en ajoutant 2 pincée de sel, puis une troisième fois. Incorporer le beurre en morceaux, bien mélanger à la fourchette pour détacher les grains.
Dans un plat de service, dresser la semoule en dôme, mettre la viande puis répartir les légumes tout autour. Arroser de quelques louches de bouillon.
Servez le couscous de poulet aux légumes bien chaud
Kaddid viande sechee
Ingrédients
-200 g de graines de coriandre,
-50 g d'ail pilé,
-5 c. à s. de vinaigre,
-4 c. à s. d'huile d'olive,
-10 g de carvis,
-1 poignée de sel.
Préparation
3 c a s d'huile d'olive
1 oignon haché
2 branches de céleri hachées
2 gousses d'ail ecrasées
100 g de pois chiches ayant trempés toute la nuit et égouttés
450 g d'agneau maigre coupé en cubes
1 c a c de cannelle
poivre
450 g de chataignes pelees
2 c a s de raisins secs
sel
Faites chauffer l'huile dans une cocotte en fonte puis ajoutez l'oignon, le céleri et l'ail et faites les revenir jusqu'à ce qu'ils soient tendres. incorporez l'agneau et faite le rissoler uniformement, puis ajoutez les pois chiches. Couvrez d'eau puis portez à ebullition; ecumez la mousse avec une ecumoire. ajoutez la cannelle et saupoudrez genereusement de poivre du moulin mais pas de sel, couvrez et faites cuire à feu doux 1 h15 à 1hh30, jusqu'à ce que l'agneau et les pois chiches soint presques tendres. ajoutez les chataignes et les raisons secs, puis salez et poursuivez la cuisson 15 à 20 min jusqu'à ce que tous les ingrédients soient tendres.
Ingrédients :
-200g de viande de préférence l'épaule d'agneau
- 2 Tomates
- 3 Pommes de terre
- 2 Poireaux
- 3 Carottes
- 2 Navets
- 1 Gros Oignon
- 2 Branche de céleri
- 2 Bulbes de fenouil
- 1 Cuil. à soupe de Beurre
- 1 jaune d'oeuf
- Sel, Poivre
Préparation
Coupez la viande en tout petits dés. Pelez et coupez tous les légumes en petits dés . Hachez le cèleri, émincez les oignons.
Dans une marmite portez à ébullition 1.5L d'eau avec de la viande, le beurre, le poivre et le sel pendant 15 minutes. Ajouter les légumes et laisser cuire à couvert, à feu moyen pendant 20 minutes. Moulinez la soupe avec un jaune d'oeuf.
Servez la soupe bien chaude avec des gâteaux au miel et des quartiers de citron.
Ingrédients :
- 1 cou de poulet
- 2 ailerons de poulet
- 200 g de mouton
- 2 oignons
- 1 pincée de safran
- 100 g de lentilles
- 1 petit bouquet de coriandre
- 1 petit bouquet de persil
- 4 tomates
- 20 g de beurre
- 1 citron
- 2 cuillères à soupe de farine
- sel
- poivre
Préparation
Cette recette se prépare en 2 temps le bouillon et la Tédouira :
1) Le bouillon
- Découper la viande de moutons en petits morceaux et la mettre dans une marmite.
- Ajouter le cou et les ailerons de poulet, les lentilles nettoyées, les oignons émincés et le safran.
- Couvrir d'eau froide salée et poivrée, environ un litre et demi.
porter à ébullition, et laisser cuire une heure et demi à petits bouillons.
2) La Tédouira.
- Mettre un litre d'eau à bouillir dans une deuxième marmite.
- Y plonger les tomates en cubes. Ajouter le beurre et le jus d'un citron.
-Faire bouillir 20 minutes.
- Délayer la farine dans un peu d'eau et l'incorporer au bouillon. Bien mélanger.
- Hacher finement le persil et la coriandre et les ajouter à la préparation.
-Laisser mijoter quelques instants.
- Ajouter dans cette marmite la soupe aux lentilles et à la viande obtenue précédemment. Laisser cuire à petit feu pendant une dizaines de minutes.
- Servir chaud.
Ingrédients :
- 1,5 de farine
- 500 g de sucre
- 75 g de levure de boulanger
- 3 c.s de sésame grillé
- 3 c. d'anis en graines
- 5 graines de gomme arabique pilé avec un morceau de sucre
- 1 verre à thé de beurre fondu
- verre à thé d'eau de fleurs d'oranger
Préparation
Préparez un levain avec la moitié de la farine et 50 g de levure diluée dans un peu d'eau salé.
Mouillez jusqu'à l'obtention d'une pâte élastique que vous travaillerez pendant une dizaine de minutes.
Couvrez et laissez reposer 2 à 3h environ.
- Une fois cette pâte levée, replacez la sur le plan de travail et ajoutez y le reste d'ingrédients: d'abord le beurre et l'eau de fleurs d'oranger puis l'anis, la gomme arabique, le sésame, le sucre, le reste de levure dilué dans l'eau, puis enfin la farine.
- Travaillez à nouveau énergiquement ce mélange pendant quelques minutes, puis formez des bâtonnets de 20cm de long et de 3 à 4 cm d'épaisseur. Placez dans un endroit assez chaud, couvrez et laissez lever 2h.
- Avant d'enfourner, piquez les avec une fourchette. Retirez les à peine cuits et laissez reposez jusqu'au lendemain.
- Découpez les en rondelles en biais de 2 à 3 mm d'épaisseur puis disposez sur un plat non beurré et dorez au four quelques minutes.
Ingrédients :
-250 g d'amandes grillées concassées
-Feuilles de pastilla
-Crème anglaise La crème anglaise :
-1 l de lait
-10 œufs
-deux bâtonnets de cannelle
-2 cuillères à soupe de maïzena
-250 g de sucre en poudre
-3 cuillères à soupe d'eau de fleurs d'oranger
-1 pincée de gomme arabique
Préparation
Préparation: La crème anglaise : Mélangez tous les ingrédients dans une casserole et laissez cuire à découvert 10 minutes tout en remuant. Mixez le tout.
La feuille de pastilla : Faire frire 5 feuilles de pastilla, égouttez-les.
Présentation: Disposez une couche de pastilla, nappez de crème anglaise. Saupoudrez d'amandes concassées et recommencez avec une nouvelle feuille de pastilla jusqu'à épuisement des ingrédients.
Ingrédients :
-1 kg de carottes râpées (2,2 lbs)
-3 oranges
-1 cuillère à soupe de cannelle
-sel, poivre
-sucre glace, cannelle
Préparation
Pelez et râpez les carottes.
Pressez le jus des oranges.
Mélangez les carottes au jus d'orange, ajoutez la cannelle, salez et poivrez légèrement.
Laissez au moins 2 h au réfrigérateur en remuant de temps en temps.
Remplissez un petit ramequin de carottes, tassez bien et renversez-le sur une assiette.
Faites de même pour chaque convive.
Saupoudrez de sucre glace et de cannelle.
musiques:
Cette tariqa a été fondée par Mohamed Ben Aïssa né en 1465 et venu de la région du Souss selon la croyance populaire, mort à Meknès vers 1526, qui est devenu plus tard pour la postérité « El Cheikh Kamal », le « Cheikh parfait ». Il est d'ailleurs enterré à « Bab El Jdid », lieu de pèlerinage.
Les zaouiyas n'ont cessé d'éclore durant cette période. Cette confrérie a des ramifications dans tout le Maghreb, en Syrie et bien au-delà encore dans la sphère musulmane.
Après la mort de Ben Aïssa, d'autres adeptes ont grossi les rangs de la tariqa se scindant en deux groupes :
- La voie soufie
- La voie des pratiques soufies par le rituel
Cet art normé devenu Art est avant tout perçu comme le symbole du Soufisme.
Je vais tâcher de vous rendre compte ici d'une soirée Aïssaoua et de son rituel ou hadhra telle qu'elle se déroule à Meknès par exemple. Dans chaque ville, la séance peut être conduite différemment. Et a fortiori, dans les pays musulmans,, les variations se multiplient en fonction des spécificités locales ou régionales.
La soirée débute après l'Isha dernière prière de la journée.
Le groupe ou Ta'ifa se tient à une centaine de mètres de l'endroit où se déroulera la Lila.
Il se rassemble entouré des disciples ou fouqaras devant la porte de l'hôte, sous la houlette du chef de la Ta'ifa ou Moqqadem dont le rôle est prépondérant dans le bon déroulement de la séance. Il est ainsi nommé et respecté car il est doté de toutes les qualités requises pour assumer une telle fonction par ses connaissances accrues sur :
* Le Coran,
* Le soufisme,
* Le saint fondateur de la confrérie,
* et enfin sur le rituel aïssaoua
Ils récitent une courte prière, la Fatiha et entrent dans la maison de leurs hôtes. On les appelle alors El Jalala.
Ils tiennent à bout de bras les oriflammes ou l'aalamat, brodés d'or aux différents noms de Dieu. Les vêtements cérémoniels, les brûle-parfums, les encensoirs et les instruments de musique sont là aussi pour donner tout son éclat à la soirée.
Il s'ensuit une nouvelle récitation de la Fatiha et les invocations peuvent alors commencer. Le groupe dirigé par le Moqqadem s'assied au milieu de la maison, les instruments momentanément mis de côté. Il récite alors a cappella "les louanges à l'Eternel " ou le Hizb "Soubhan al-Daïm, psalmodie rédigée par le Cheikh Ben Aïssa.
Enchaînement avec vingt louanges au Prophète ou sefat. Reprise de la Fatiha.
Le groupe peut alors reprendre ses instruments de musique et chanter. Tout le monde frappe dans ses mains et alors commence l'évocation, le souvenir de Dieu ou Dhikr Allah par des poésies en arabe dialectal empruntées au répertoire du malhun "religieux". Seuls Dieu, le Prophète Mohamed Ben Aïssa et les saints sont à l'honneur.
Passons rapidement en revue les instruments :
- Un double tambour en terre cuite à deux peaux frappées à l'aide de deux baguettes ou tabla, utilisé seulement par le moqqadem.
- Une petite percussion digitale en terre cuite en forme de sablier ou tarija. On l'utilise d'une main.
- Des tambours à deux faces portés à l'épaule et frappés à l'aide de deux baguettes ou tbila.
- Un bol en cuivre retourné frappé à l'aide de deux baguettes ou tassa.
- Un instrument à percussion digitale, le bendir, lourd, entouré de petites cymbales ou boujnajin
- Enfin un hautbois ou ghaita ((le prononcer raïta). Seul instrument mélodique (au nombre de trois).
Le groupe reprend ensuite les instruments (tarija + tbila + tassa + boujnajin) auxquels on rajoute le tabla et est abordée alors une série de poésies religieuses à forme fixe dont les thèmes sont l'imploration, l'asile et la protection appelée derqaouiya.
Cette "derqaouiya" comporte une partie chantée et l'autre dansée.
Enchaînement par l'évocation de l'Unicité divine ou haddun (unique). Les hautbois prennent alors la relève des voix.
Le moqqadem intervient alors en adressant de courtes prières au Cheikh Kamal, à la demande de l'assistance, ou ghaziya.
On passe alors au rituel d'appel des génies ou belmlouk, qui occupent le corps des individus. Il y en a de très populaires tels que Hammou, Aïcha el Sudaniya, Al Gnawi, Mira, Lalla Malika.
Le premier appelé est toujours Al Gnawi et le dernier Lalla Malika.
Chacun d'eux a ses spécificités.
La danse (par excellence) de transe des initiés Aïssaoui ou mjerred peut alors commencer. Le mjerred constitue le sommet du rituel.
Avant d'aborder la danse de transe ouverte au public ou rabbani (divin), il y a une courte introduction par un chant ancien appelé « zammeta ». Ce chant raconte la fabrication d'un mets constitué d'orge ou de blé, de sucre et de farine de blé. Les danseurs balancent leur corps d'avant en arrière sur le rythme en ne cessant de répéter "Dieu immortel", Allah Daïm.
La fatiha clôt la séance et les participants pour lesquels on a demandé des grâces sont remerciés.
Le groupe sort de la maison en égrenant :
"Cette maison est la maison de Dieu, et les disciples sont des créatures de Dieu"
Ad dar, dar Allah, wol fouqra abid Allah
La première prière du matin est faite. Près de cinq ou six heures se sont écoulées.
En guise de conclusion, je dirai qu'il faut distinguer deux types de Aïssaoua : l'urbain et le rural comme Shim El Mokhtar.
Beaucoup de choses ont été écrites sur les Aïssaoua et chacun peut les considérer du point de vue soufique, religieux ou du point de vue artistique.
Beaucoup ont écrit sur les Aïssaoua comme Le Chatelier dès 1886 ou Brunel en 1926.
Quelques groupes ont joué un rôle prépondérant à Meknès comme :
- Rakeb el Filali, fondé au XVIIème siècle, dirigé aujourd'hui par Driss El Mrabet aux disciples célèbres tels Boubeker El Mestachi, Moulay Idriss Mokdad, El Mahjoub Azizi, Abdelilah Deroussi et tant d'autres ;
- la Taïfa El Ismaïlia dirigée par Abdejellil Lemreber,
- la taïfa Zitoune (au milieu de Meknès),
- Twarga,
- Sidi Amar,
- El Kasbah
- Taïfa de Moulay Idriss Zerhoun.
Ces rites sont là pour perpétuer les relations entre le monde invisible, les forces de la nature et un sacré immanent à l'univers.
Si je voulais vous parler aujourd'hui de cette tariqa dans l'art ou de cet art dans la tariqa, alors que tant de choses sont dites, c'est que je voulais tout simplement vous faire entrevoir autre chose, que derrière le folklore des possédés et derrière les apparences, se trouve une culture orale de tous les sens menant tout droit vers les rives de la Culture à travers sons et mélodies.
aissawa en ecoute
Danses et musique : Carrefour des civilisations berbère, arabe, africaine et andalouse, la musique du Tafilalet témoigne de ce brassage des cultures. Les genres les plus célèbres sont :
Le Baldi : Cette musique chante l'amour, la foi, la fête et la mémoire. Elle se ramifie en trois branches principales. La première est accompagnée au luth, la deuxième s'accommode de grandes flûtes et la troisième est soutenue par la s'nitra , sorte de mandoline. Originaire d'Errachidia, la Compagnie, fondée en 1981 et dirigée par Moulay Chérif El Hamri, est représentative du dernier style sus-cité. Bâtie autour d'une instrumentation comprenant une s'nitra , un luth et quatre percussions traditionnelles, derbouka, bendir, taarija târ (tambourin pourvu de cymbalettes), la formation interprète le meilleur de la tradition baldi .
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Chant et danse de Jorf : ce genre est spécifique à la région de Tafilalet. Les danses sont multiples mais la célèbre danse "Houbi" est la même depuis sa création, et garde toujours sa forme initiale. En outre les paroles des chants sont propre aux troupes et sont en harmonie avec leur environnement géographique, historique et civilisatrice.
La troupe "Jrafa"- Commune de jorf, représentative de ce genre musical, était fondée depuis le 17 ème siècle. Il y a aussi la troupe"Houbi- Houbi". Cette troupe est d'origine de la tribu de "Dwi M'niaa" de Boudnib. Sémiologiquement "Houbi-Houbi" veut dire "Joué- Joué" au féminin puisque le principal personnage dans la danse est une femme. La troupe utilise seulement les mains et les pieds dans un ordre bien établi et exceptionnel.
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La danse "Ahidouss d'Ait Hdiddou" :
C'est un ensemble de chants et poésies et de danses accomplis par des hommes et des femmes en même temps et à l'occasion des fêtes. La troupe utilise des instruments anciens tel le "Bandir" tambour.., Et les claquements par les mains d'une façon harmonieuse. Généralement, le plus vieux des hommes prend le commandement de la troupe. Les hommes mettent un habillement traditionnel et semblable, et les femmes portent "IJASSMEN AQALOUZ" et "TAHANDIRT" sorte de bonnet de femme triangulaire et couverture brodé de laine. La troupe entame sa danse et ses chants dans un même temps. Auprès de chaque homme, la femme se tient debout calmement, d'où la troupe se laisse descendre spontanément par terre; puis saute en haut, en chantant et dansant, et les hommes tapent "Les Bandirs"